Méthodes

Une pédagogie active

qui place le plaisir

au cœur de l’apprentissage

 

L’élève est acteur de son apprentissage

L’enseignant est facilitateur

 

Un apprentissage responsable

  • Les souhaits et objectifs de l’apprenant comme point de départ.

L’enseignante s’efforce de répondre au mieux aux besoins de chaque élève en se basant sur ses objectifs de démarrage, puis en les réévaluant régulièrement avec lui au cours de son apprentissage pour réorienter ses méthodes pédagogiques.

  • La variété  des modalités proposées et la liberté de choisir.

Après un démarrage en cours individuels, l’enseignante propose dès que possible une formule d’alternance de cours individuels et de cours collectifs. Cette formule a l’avantage de pouvoir bénéficier de la dynamique d’un petit groupe (de 2 à 4 personnes), tout en gardant un suivi personnalisé régulier. Cela permet à l’élève d’avancer à son propre rythme et de travailler sur ses difficultés personnelles tout en enrichissant sa pratique par l’échange avec les autres.

  • La liberté de s’exprimer et la stimulation à le faire.

A tout moment l‘élève est invité à exprimer ses envies, ses besoins, à formuler des suggestions pour orienter le contenu de ses cours. Plusieurs moments de bilan lui sont proposés pour évaluer l’efficacité des méthodes jusqu’alors pratiquées, l’intérêt du contenu et l’organisation des cours. C’est à chaque fois l’occasion de modifier ou de réajuster certains aspects afin de répondre vraiment à ce que recherche chaque élève, et d’identifier quelles méthodes lui permettent de mieux progresser .

  • Le but de tout apprentissage: devenir autonome.

Le but de l’apprentissage d’une langue étant de devenir autonome pour communiquer dans cette langue, il est logique que l’autonomie soit déjà suscitée à travers les méthodes pédagogiques employées, afin d’encourager le développement de cette compétence chez l’apprenant.

 

Un apprentissage par l’expérience

  • Une expérience sensitive.

L’espagnol est la langue principalement utilisée en cours même avec des débutants, afin d’accoutumer l’oreille à la musique de la langue et de bénéficier d’un apport intuitif dans l’apprentissage. L’oreille est aussi sollicitée à travers des exercices de compréhension orale régulièrement proposés (écoute de bandes son, visionnage de films ou de scènes en VO, enregistrement de conversations en cours puis auto-correction, etc), car il est important que l’apprenant entende différentes personnes hispanophones parler, avec différentes accents et débits de parole.

La pratique de la langue en musique et en particulier en chantant peut être aussi un bon moyen d’apprendre en sollicitant son corps (la voix, l’oreille, le mouvement pour le rythme, etc) et parvenir à un apprentissage non plus seulement théorique mais plus profondément ancré et durable, en plus d’avoir le gros avantage de travailler la prononciation et l’accentuation (voir la rubrique STAGES).

La vue joue un rôle important pour beaucoup d’entre nous dans le processus de mémorisation, c’est pourquoi l’usage de couleurs, de schémas (types schémas heuristiques ou « cartes mentales »), d’images en tout genre est fréquent pour faciliter l’apprentissage. Le matériel ludique utilisé est non seulement joli afin de solliciter la vue, mais aussi agréable au toucher…

De façon générale, nous mettons un soin particulier à ce que le cadre d’apprentissage soit agréable afin que nos cinq sens puissent participer et faciliter l’apprentissage.

  • Des  mises en situations (fictives ou réelles).

Que l’apprenant ait des objectifs personnels ou professionnels, des mises en situations concrètes ou des simulations de situations  lui sont très souvent proposées. Il peut s’agir par exemple de jeux de rôle où chaque membre du groupe (ou l’élève et l’enseignant le cas échéant) prépare puis adopte un rôle fictif dans une situation choisie au préalable (situation de la vie quotidienne, de voyage, ou bien professionnelle, etc). Il peut aussi s’agir de travailler une thématique en situation réelle (le vocabulaire de la maison chez soi, celui de la nature lors d’ateliers réalisés en plein air, etc).

  • L’ implication dans des projets. 

Avant chaque atelier ou  stage, les stagiaires sont sollicités pour exprimer leurs attentes, puis encouragés à participer aux préparatifs de différentes manières tant qu’ils sont disponibles et en aient l’envie. Par exemple un ou plusieurs élèves peuvent faire des recherches sur un pays ou une région choisis comme thématique d’atelier, puis présenter oralement à tous les résultats de ces recherches le jour de l’atelier. Ils peuvent aussi servir de guide (réel ou virtuel) lors d’une promenade en plein air ou d’un voyage en images en salle. Cette implication permet le plus souvent une bien meilleure mémorisation des contenus et de la langue que si l’information avait été uniquement descendante (c’est-à-dire exposée par l’enseignant).

 

Un apprentissage coopératif

  • Participation à la création de matériel mutualisé.

L’élève a la possibilité de participer à la création de matériel pédagogique (boites à mots boites à verbes, confection de cartes pour des jeux de rôles par exemple). Ce matériel enrichit par chacun petit à petit reste accessible à tous comme outil commun dans la salle de cours.

De même, lorsque qu’un élève élabore des supports pour résumer ce qu’il a appris afin de s’approprier de nouveaux outils (fiches lexicales par exemple), il est invité s’il le souhaite à partager le fruit de son travail avec d’autres.

  • La complémentarité au sein du groupe.

Dans le cas des ateliers, on mélange volontairement des niveaux distincts afin d’encourager les échanges, l’entraide et la complémentarité des compétences et des connaissances comme moyens de faire progresser les uns et les autres.

Même dans le cas de petits groupes de niveaux, nos différences font que nous pouvons toujours nous apporter de l’aide, nous corriger, et nous stimuler. Lorsque les RDV sont réguliers chacun trouve sa place, apporte son savoir et sa sensibilité et s’enrichit de ceux des autres. Lorsqu’un élève est capable de répondre à l’interrogation d’un autre sur une explication grammaticale ou autre fait de langue, alors il ancre ses connaissances.

  • Les interactions orales en groupe.

Le travail en petits groupes est idéal pour que chaque élève puisse avoir une pratique de l’oral, et ouvre des possibilités infinies de simulations de situations de communication. La pratique de l’oral est centrale pendant les cours, même si la fixation du vocabulaire et d’autres faits de langue passe par l’écrit, car apprendre une langue étrangère c’est souvent commencer par oser la parler et se tromper, et donc s’y entrainer.

 

Un apprentissage ludique

  • Une grande diversité de supports pour varier les plaisirs.

En plus de l’étude « traditionnelle » de la langue à partir de différents supports (textes littéraires, articles de journaux, films, photos, images, bande dessinées,…), de nombreux jeux sont utilisés afin de favoriser un apprentissage à la fois agréable et efficace. Le plaisir que l’on prend à apprendre une langue rend possible la rigueur et la persévérance nécessaire pour consolider les acquis une fois l’effet de nouveauté passé, et constitue un ingrédient essentiel pour mieux retenir.

  • Création et utilisation de jeux de société.

Certains jeux de société sont revisités et adaptés à des fins pédagogiques et linguistiques: mémory, jeux de devinettes, etc. D’autres sont inventés dans le but de travailler la mémorisation du vocabulaire, la prononciation et l’accentuation, la grammaire et la conjugaison, ou l’aisance à l’oral. 

 « Je ne perds jamais: soit je gagne, soit j’apprends. »
(Nelson Mandela)

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